Rencontre avec les enseignants-auteurs en histoire - Équipe de la collection Sébastien Cote

Historiens et professeurs passionnés, André, Claire, Laëtitia, Samuel, Hayat, Joëlle, Julien, Catherine, Stanislas, Servane et Colin ont choisi de rejoindre l’aventure éditoriale des manuels d’histoire pour le Lycée. Ils se sont donné pour mission de concevoir des manuels innovants, facilement exploitables par les enseignants, et stimulants pour tous les élèves. Rencontre !

laetitia.jpg« L’idée était que les élèves prennent conscience qu’ils appartenaient tous à la grande Histoire ! »

Laetitia Benbassat, 43 ans dont 20 d’enseignement. Après 11 ans au lycée Utrillo de Stains en Seine-Saint-Denis, j’enseigne dorénavant au collège Jean Perrin à Paris, établissement REP.

Auteur chez Nathan depuis quand ?
Depuis 2011.

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
Parce que j’aime mon métier, je prépare mes cours avec enthousiasme et réfléchis beaucoup à la façon de transmettre aux élèves (particulièrement en difficulté). Et j’aime les manuels scolaires !

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?
J’aime particulièrement choisir les documents et réfléchir à leur usage, à leur pertinence avec les élèves.
Ce qui est difficile ce sont les impératifs éditoriaux ! Parfois la recherche est difficile parce que je n’ai pas accès aux archives.

Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ?
J’ai particulièrement apprécié le travail d’équipe, avec le directeur de collection et les éditrices. Je ne pensais pas que ce travail se ferait autant en concertation. Les échanges sont fructueux et j’apprécie l’écoute et la discussion que les réunions permettent.

Une anecdote à partager ? 
Je garde un souvenir très ému de l’une de mes dernières heures de cours au lycée Utrillo. C’était à l’occasion d’une restitution publique des travaux des élèves de première sur les parcours migratoires de leurs familles. C’était un travail long (un bon trimestre) sur lequel les élèves s’étaient engagés avec grand enthousiasme. Leurs productions étaient bouleversantes et on a toutes et tous beaucoup pleuré ! Beaucoup découvraient, impressionnés, les parcours familiaux de leurs parents, faits de complexité, de douleur et de force et qui souvent avaient été tus. L’idée était qu’ils prennent conscience qu’ils appartenaient tous à la grande Histoire !

Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? 
Je souhaiterais pouvoir rendre les nouveaux programmes attractifs pour les élèves en proposant un chapitre qui laisse une part importante à la nouveauté des documents et surtout qui permettrait aux élèves de comprendre ce qu’est faire de l’histoire.

joelle.jpg« Accrocher l’attention de l’élève mais aussi éviter la sensation de routine du prof »

Joëlle Alazard, 42 ans - 19 ans d’enseignement, Lycée Faidherbe de Lille

Auteur chez Nathan depuis quand ?
2007, j’ai soufflé ma dixième bougie l’an dernier 

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
J’avais envie de participer à une expérience intellectuelle et pédagogique collective qui vise à produire des outils efficaces pour nos élèves, des ouvrages qui donnent le goût de l’histoire, permettent aux enseignants de gagner du temps, de trouver de belles pages qui construisent du sens, soient problématisées, proposent des documents incontournables mais aussi d’autres moins connus, plus surprenants…. Pour accrocher l’attention de l’élève mais aussi pour éviter la sensation de routine du prof, fournir des leviers qui permettent d’approfondir les connaissances des élèves, sous la houlette d’un enseignant comme en autonomie.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?
J’adore « bricoler » des pages, répondre à une contrainte de maquette, de nombre de signes, penser visuellement à l’effet que cela produira, inclure un document auquel je n’avais pas pensé mais que notre géniale iconographe, Valérie, nous propose !
Le plus difficile, c’est souvent de faire tenir tout ce qu’on voudrait mettre en avant en une page ou une double page : c’est exactement comme en cours, quand on a trop prévu, qu’on a voulu aller un peu plus loin. Il faut raboter les textes sans jamais les réécrire ni leurrer sur leur sens (respect de la source !), trouver des images qui ne soient pas juste illustratives mais permettent d’approfondir ; c’est l’occasion renouvelée de tester sa capacité à hiérarchiser l’information, à effectuer des choix parfois drastiques. 

Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ?
Il y a deux excellentes surprises. La première, alors que je m’étais imaginée relativement seule face à mon ordinateur en composant les pages, c’est d’avoir trouvé une véritable équipe chez Nathan : un directeur de collection, des éditrices (tiens, on n’a jamais eu d’éditeur, Nathan c’est le Girlpower ? J), une iconographe, des auteurs toujours dans le dialogue…. Notre réflexion est véritablement collective, nous entendons et tenons compte de nos critiques ou de nos propositions d’amendements à toutes les étapes, sans qu’il n’y ait jamais de tension. C’est très agréable et nos réunions sont aussi amicales que stimulantes intellectuellement.
La deuxième, c’est de discuter régulièrement avec des enseignants qui utilisent notre collection, y sont souvent attachés, trouvent le manuel intelligent, attrayant, véritablement conçu pour les élèves.

Une anecdote à nous raconter ?
Je crois que la plus belle anecdote m’a été fournie il y a deux ans par une jeune collègue stagiaire de l’académie de Lille : alors que ses parents, comme les miens, n’avaient pas fait d’études et qu’il n’y avait aucun livre d’histoire chez elle, elle m’avait confiée avoir passé de longues heures sur l’un de nos manuels d’histoire de seconde et que notre ouvrage, souvent utilisé par son professeur dont elle parlait encore émue, était pour beaucoup dans sa vocation d’enseigner et de faire de la recherche en histoire médiévale.

Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ?
J’essaie de construire des chapitres qui soient efficaces pour l’enseignant, le plus séduisants possible pour les élèves et qui tiennent bien compte de toutes les avancées historiographiques récentes sur le sujet. Les premiers résultats me plaisent et j’espère qu’ils sauront aussi susciter, finalisés, l’intérêt de mes collègues de lycée !

claire.jpgClaire Quincy, 50 ans – 26 ans d’enseignement, Lycée Jules Guesde à Montpellier

Auteur chez Nathan depuis quand ?
Plus de 10 ans

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
J’avais envie de faire un manuel qui corresponde davantage à mes attentes, en particulier faire de beaux ouvrages accessibles aux élèves et qui leur donnent envie d’apprendre. J’avais aussi envie de travailler d’une autre façon, en amont de la classe.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?
C’est une activité très stimulante par sa difficulté même. Pour écrire un bon chapitre, il faut répondre à la fois aux exigences scientifiques, pédagogiques et éditoriales et je trouve que de ce point de vue, les manuels Nathan sont très réussis. Je les utilise beaucoup en classe et j’ai pu mesurer à quel point les élèves pouvaient se les approprier pour en faire un usage autonome.

Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ?​
J’ai été surprise par le fait que ce travail est avant tout un travail d’équipe ; même si dans sa plus grande partie, il est pour l’auteur, une activité de recherche et d’écriture solitaire, il s’inscrit dans une véritable aventure collective depuis la conception jusqu’aux premières mises en page.
J’ai été sensible à la qualité relationnelle de nos éditrices et de notre directeur de collection qui rend le travail très plaisant y compris dans la phase de correction de la première version, un peu délicate pourtant.

Une anecdote à partager ?
Un bon souvenir : rencontrer par hasard un ancien élève de seconde, alors très dissipé, peu motivé, et apprendre qu’il a réussi à avoir son bac et à faire des études, à trouver un travail. Très rigolard, il disait avoir adoré les cours d’histoire - ce qui m’avait un peu échappé ! - et même qu’il y repensait souvent, au point de partir visiter l’Italie, se souvenant du chapitre sur la Renaissance…

 Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ?
Le programme est très exigeant, mon objectif sera de rendre les cours accessibles aux élèves et de leur proposer un manuel attractif notamment par le choix des documents.

« J’aime sortir des chemins balisés »

Hayat El kaaouachi, 44 ans dont 19 d’enseignement, Collège et lycée Henri Wallon à Aubervilliers

Auteur chez Nathan depuis quand ?
Cette année pour le lycée, l’an passé pour le primaire.

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
J’adore faire des cours et réflechir à la transmission, à la diversification des supports et des pratiques dans un cadre familier et structurant d’apprentissage.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?
J’aime sortir des chemins balisés, aller vers des supports moins familiers tout en articulant clairement un cheminement.
La recherche documentaire est ce qui est le plus long, le plus difficile. La phase d’écriture pour coller aux contraintes formelles et éditoriales est aussi très tendue.

andre.jpg« Mon objectif ? Essayer de transmettre des choses compliquées de façon simple »

André Loez, 41 ans, prof depuis 17 ans, enseignant en Hypokhâgne à Paris

Auteur chez Nathan depuis quand ?
C’est un début pour moi !

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
Parce que critiquer les manuels existants, c’est bien, mais essayer d’y travailler pour les améliorer, c’est mieux !

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?
Le plaisir du travail en équipe, de la réflexion pédagogique, de la recherche des documents… Tout ce qui fait l’intérêt et le quotidien du métier, en réalité, mais dans un cadre plus formel.
Les difficultés justement : respecter à la lettre ce cadre avec ses contraintes de mise en page (longueur des textes…) et puis ne pas savoir, dans les classes, quel usage sera fait du résultat final.

Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ?
Oui cela correspond, même si j’ai été épaté par le professionnalisme du processus : c’est une première pour moi, mais clairement pas pour les éditrices et les éditeurs qui s’occupent du projet.

Une anecdote ?
Au lycée, il m’arrivait de m’ennuyer en cours, et j’aimais parcourir le manuel d’histoire pour y apprendre des choses, en plus de ce qui était raconté en classe, y rêver devant des documents… – même pendant les cours de maths !

Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programmes, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ?
Essayer de transmettre des choses compliquées de façon simple. Essayer de mettre de la vie dans des intitulés de chapitres ou de « points de passage ». Plus facile à dire qu’à faire !

 samuel.jpg« Le manuel est avant tout destiné à devenir l’outil de travail multi-support de nos élèves »

Samuel Kuhn, 41 ans, 16 ans d’enseignement, Lycée de la Versoie, Thonon-les-Bains (74)

Auteur chez Nathan depuis quand ?
Depuis 2015

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
L’envie de rejoindre l’équipe Nathan et de participer à une collection réputée pour sa qualité.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ?
Participer à la fabrique d’ouvrages proposant plusieurs niveaux de lectures et d’usages potentiels. Un manuel n’est pas tant un livre au sens classique du terme qu’un support hybride dont l’élaboration se conçoit au croisement d’exigences scientifiques et épistémologiques de la recherche historienne et des usages didactiques.

Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programmes, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ?
Mettre à disposition des élèves et des collègues des manuels fidèles à l’esprit de la collection Sébastien Cote : des ouvrages résolument innovants, exigeants dans la qualité des contenus et accessibles car avant tout destinés à devenir l’outil de travail multi-support de nos élèves.

julien.jpg« On sent que chacun dans l’équipe a envie de créer un bel outil pour les élèves et pour les professeurs. »

Julien Fabre, 41ans, enseigne depuis 16 ans, Lycée Pablo Neruda à Saint Martin d’Hères (38) dans l’agglomération de Grenoble

Auteur chez Nathan depuis quand ?
Depuis peu ! Première expérience, première collaboration sur un manuel !

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
Pour varier les plaisirs que propose le métier et ainsi faire une nouvelle expérience. Participer à la construction d’un manuel permet de prendre du recul sur ses propres pratiques et de réfléchir encore…. A comment mieux transmettre ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?
L’histoire sert à faire réfléchir et à s’évader ….donc réfléchir à comment élargir les horizons des élèves !
Trouver un équilibre entre l’originalité et l’efficacité dans le choix des documents.

Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ?
La professionnalité de l’équipe ! Des éditeurs aux auteurs. On sent que chacun a envie de créer un bel outil pour les élèves et pour les professeurs. Cela vous engage et vous donne envie d’apporter à l’équipe.

Pourquoi l’enseignement ?
J’ai choisi d’être enseignant pour raconter des histoires à mon tour…

Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ?
Montrer que connaître le passé sert à réfléchir au présent. Bref faire une histoire vivante !

catherine.jpg« C’est gratifiant de travailler pour des collègues. »

Catherine Pidutti, 25 ans d’ancienneté, Lycée Quinet à Paris

Auteur chez Nathan depuis quand ?
13 ans

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
Quand on me l’a proposé, j’ai pensé que ce serait un autre regard et une autre façon d’aborder les programmes.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?
Le plus intéressant est de rechercher des documents qui combinent trois conditions : être pertinents, originaux et abordables par les élèves. C’est gratifiant de travailler pour des collègues, de leur proposer des démarches, tout en connaissant les élèves, leurs qualités et leurs difficultés. On voudrait faire des pages qui donnent aux élèves envie de se poser des questions d’histoire et de réfléchir.

Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ?
Pour proposer des extraits concis de documents, adaptés aux élèves de lycée, il faut faire des coupures ; on risque souvent alors de perdre la cohérence de la pensée de l’auteur ou la fluidité du style. C’est le plus difficile, car on ne veut pas rendre un texte difficile d’accès aux élèves pour en faire un document pédagogique, ce serait paradoxal.

Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ?
Donner aux élèves le goût de l’histoire.

servane.jpg« Proposer aux enseignants des contenus, des approches et des ressources documentaires renouvelés. »

Servane Marzin, 45 ans - 20 ans d’enseignement, Lycée Paul Eluard (Saint-Denis)

Auteur chez Nathan depuis quand ?
Depuis 2018 pour le scolaire.

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
Pour proposer aux enseignants des contenus, des approches et des ressources documentaires renouvelés, en lien avec des questionnements portés par les historien-nes.
Pour rendre accessibles des démarches didactiques exigeantes, à un moment où les pratiques de classe évoluent (enfin) vers une plus grande mise en action des élèves, autour des opérations intellectuelles qui structurent l’histoire scolaire, comme l’analogie ou la périodisation.
Pour participer à un travail collectif dont j’ai mesuré la qualité en tant qu’utilisatrice, avec ma classe.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?
Le plus prenant, c’est la recherche documentaire ; je passe littéralement des heures à chercher le bon document, avec l’aide du site Gallica de la BnF, mais aussi des archives départementales.
Le plus difficile, c’est de construire des ensembles documentaires qui soient cohérents et équilibrés, dont les documents permettent un questionnement croisé, et non une simple démarche de relevé d’informations.
Difficile, aussi, de proposer des informations courtes (biographie, repères, coup de pouce) ciblant de manière efficace les informations dont les élèves auront besoin pour à la fois comprendre et prendre leur distance avec les documents de mon chapitre.

Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ?
Avec l’expérience du parascolaire, j’étais préparée au travail de recherche, mais aussi à celui du respect des délais et des formes (style, calibrage). J’ai été surprise par la somme de documents à réunir, et par la difficulté à respecter tous les items du cahier des charges.

stanislas.jpg« Un aspect plaisant du métier : la recherche de documents originaux. »

Stanislas Jeannesson, 52 ans, 26 années d’enseignement (3 dans le second degré, 23 à l’université), Université de Nantes

Auteur chez Nathan depuis quand ?
Depuis 2011

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
Essentiellement pour renforcer les liens entre le lycée et l’université, entre enseignement et recherche.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?
Ce qui me plaît : l’effort de synthèse que la conception et la rédaction d’un chapitre impliquent. C’est aussi ce qui est le plus difficile. Un autre aspect plaisant : la recherche de documents originaux.

Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ?
Écrire des cours accessibles et suffisamment synthétiques, en un nombre de signes très réduit.

 

 

colin.jpg« Je ne m’attendais pas à ce que cela soit aussi passionnant, au point d’avoir parfois du mal à revenir au présent… »

Colin Revol, 38 ans – 13 saisons, Lycée Saint-Exupéry à la Croix-Rousse à Lyon

Auteur chez Nathan depuis quand ?
2018, c’est tout frais !

Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ?
Il y a quelques années, j’ai réalisé que je sous-utilisais le manuel Nathan avec les élèves. En puisant dans la richesse des dossiers accompagnant le cours, mes élèves ont pu élargir leur horizon culturel et bénéficier de cours plus variés. Vive le manuel !

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?
C’est passionnant de découvrir quels documents sont clés pour une période, mais de réaliser quelles sources sont accessibles… ou pas !

Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ?
Je ne m’attendais pas à ce que cela soit aussi fatigant ;-) et aussi passionnant, au point d’avoir parfois du mal à revenir du passé au présent…

Pourquoi l’enseignement ?
Jamais un cours ne ressemble à un autre cours, une classe à une autre classe, un élève à un autre élève… Un métier qui change chaque année, chaque jour, chaque heure… c’est un super métier.

Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ?
Proposer des pages propices à la réflexion et permettant de transmettre des idées complexes par des mots simples.