Pourquoi être auteur de manuels scolaires d’italien ?

Patricia, Simona, Christine, Carola et Marie-Thérèse, toutes enseignantes d’italien, ont choisi de se lancer dans la rédaction de manuels scolaires pour de multiples raisons. Néanmoins, elles se rejoignent unanimement sur un point : la stimulation de la co-création.

Pour vous, c’est quoi être auteur chez Nathan ?

Pour moi, c’est travailler avec une équipe motivée et motivante, savoir écouter les autres et donner le meilleur de soi. Simona, Lycée Fernand Daguin à Mérignac, 11 ans d’ancienneté

autrice-manuels-scolaires-italien-nathan-patricia-mari-fabre.jpgAu début, (en 2006 ?) je pensais simplement à travailler, réfléchir et construire avec des collègues un outil de travail qui corresponde au mieux aux attentes des enseignants. Et cela dans le cadre des multiples réformes qui ont marqué ces 20 dernières années. Mais aujourd’hui je peux dire que c’est aussi travailler dans un domaine à la fois créatif et intellectuel, humainement très enrichissant. Christine, Lycée Fénelon à Paris, 35 ans d’ancienneté

J’ai accepté d’être auteur chez Nathan parce que je savais que la confrontation des points de vue favoriserait toujours les choix pédagogiques et didactiques ainsi que la créativité des auteurs. Patricia, Lycée international de Valbonne à Sophia Antipolis, 35 ans d’ancienneté

Votre meilleur souvenir de l’année dernière ?

Chaque échange constructif que j’ai eu avec la collègue dans mon binôme ! Travailler ensemble a été, à chaque instant, un enrichissement rythmé de bonne humeur. Simona, Lycée Fernand Daguin à Mérignac, 11 ans d’ancienneté

Quand le manuel de seconde a finalement été édité. Quel beau…bébé ! Christine, Lycée Fénelon à Paris, 35 ans d’ancienneté

Une anecdote, une remarque à partager ?

autrice-manuels-scolaires-italien-nathan-simona-spiga-gicquel.jpgLe travail se déroule toujours dans la bonne humeur, il y a beaucoup de rires et une bonne collaboration depuis toujours. Simona, Lycée Fernand Daguin à Mérignac, 11 ans d’ancienneté

Mi piace il fatto di condividere l’amore che porto all’Italia e le riflessioni che  l’accompagnano con « i miei ragazzi ». È un percorso di crescita attraverso il quale ci addentriamo nella scoperta critica dei mille volti del Bel Paese. Credo che sia essenziale evitare l’approssimazione e ridare senso alle cose, alle parole, al percorso che si compie. In questo, il teatro mi aiuta molto. Dal 2013 al 2014 ho avuto la fortuna di coordinare un progetto europeo che ha portato i ragazzi del Liceo Camille Jullian di Bordeaux e quelli del Machiavelli di Firenze a mettere in scena « Le Bourgeois Gentilhomme ». Da allora, non ho più smesso di percorrere questa strada dove espressione artistica e linguistica vanno di pari passo. Carola, Lycée Camille Jullian à Bordeaux, 29 ans d’ancienneté

Ecrire un manuel à 6 voire à 8 personnes c’est toute une aventure. Des moments de doutes, des conversations téléphoniques interminables… Peu de vacances sereines ! Christine, Lycée Fénelon à Paris, 35 ans d’ancienneté

La bonne surprise de l’année dernière ?

La joie et le regard fier de mes élèves quand ils ont découvert le manuel + les gentils messages des collègues concernant la qualité de notre travail. Simona, Lycée Fernand Daguin à Mérignac, 11 ans d’ancienneté

Réussir le challenge d’écrire un manuel en si peu de temps, compte tenu des aléas de la réforme de la classe de Seconde… Christine, Lycée Fénelon à Paris, 35 ans d’ancienneté

Pourquoi avoir choisi de continuer ?

Nous n’avions pas terminé notre beau projet… On attendait depuis des années de pouvoir réaliser ce manuel pour le lycée. Puis, le travail avec les auteurs. Un professeur d’italien est souvent le seul de sa discipline. Dans la rédaction du manuel nous sommes une équipe… l’unione fa la forza! Simona, Lycée Fernand Daguin à Mérignac, 11 ans d’ancienneté

autrice-manuels-scolaires-italien-nathan-marie-therese-medjaji.jpgJ’ai commencé à participer à l’écriture d’un premier manuel pour le collège, puis un second. Il était naturel de continuer la « collection ». Christine, Lycée Fénelon à Paris, 35 ans d’ancienneté

Parce que j’ai trouvé chez mes interlocuteurs un réel souci de la dimension pédagogique et didactique et la volonté partagée de mettre à la disposition des professeurs et des élèves un instrument d’apprentissage attrayant et efficace. Marie-Thérèse Medjadji, directrice de collection, IA-IPR honoraire

Que diriez-vous pour convaincre un collègue de rejoindre l’aventure ?

Je lui dirais que c’est une expérience très enrichissante qui permet un regard complémentaire sur notre pratique d’enseignants. Simona, Lycée Fernand Daguin à Mérignac, 11 ans d’ancienneté

C’est une expérience très enrichissante car on travaille également avec des professionnels de l’édition ce qui est un domaine très nouveau pour des enseignants. Christine, Lycée Fénelon à Paris, 35 ans d’ancienneté

Qu’avez-vous particulièrement apprécié dans le travail d’auteur ?

Plusieurs choses. La recherche des documents est passionnante, on devient des vrais détectives. Peu importe les heures de recherche, on se doit de trouver la perle rare. Ensuite, sans aucun doute, la construction d’une unité. C’est un travail minutieux qui demande à la fois précision et recul. Et enfin, les réunions d’équipe, lorsque nous nous retrouvons pour échanger et avancer ensemble. Simona, Lycée Fernand Daguin à Mérignac, 11 ans d’ancienneté

Me rendre compte que notre travail d’enseignant pouvait être mutualisé, enrichi. Acquérir une certaine aisance et du plaisir à écrire. Christine, Lycée Fénelon à Paris, 35 ans d’ancienneté

Le fait d’être auteur a-t-il modifié votre approche de la discipline ou de votre enseignement en classe ?

autrice-manuels-scolaires-italien-nathan-christine-nicelli.jpgOui, absolument. Il m’a permis de devenir plus exigeante avec moi-même dans le souci de progresser encore et toujours en tant qu’enseignante. Mes élèves sont ma première source d’inspiration, ils nourrissent quotidiennement mon regard d’auteur et ma réflexion sur l’enseignement de l’italien. Simona, Lycée Fernand Daguin à Mérignac, 11 ans d’ancienneté

J’ai beaucoup appris bien sûr en échangeant avec les co-auteurs mais également avec toute l’équipe d’édition, par exemple dans le domaine de la mise en page, du choix d’une illustration, d’un audio ou d’une vidéo de meilleure qualité, etc.
Cela a été pour moi comme une longue formation qui n’a cessé de nourrir ma passion pour les nouvelles technologies au service de l’enseignement.
Christine, Lycée Fénelon à Paris, 35 ans d’ancienneté